530 - OUVERTURE
(une histoire de centre)
Mon Premier, première moitié de la moitié du premier âge,
Précède mes Second et Troisième, cherchant leur chemin.
Mon Quatrième s'inspire, mon Cinquième est en rage,
Mais, sans protester, suit mon Quatrième et l'alpha romain.
Mon sixième, aux limites de l'ETERNITE se cache.
Mon Septième, dressé, crache son venin.
Pour trouver mon tout, il suffit d'être Sage,
Car la Vérité, en vérité, ne sera pas affaire de Devin.
Solution
En restant simple, la réponse à la charade est la ville d’où l’on débute (voir le wiki d'Ayrin pour les décodages primaires):
Bourges
Notion d'ouverture
Le titre de l’énigme parle d’ouverture, or on remarque que la ville de Bourges appartient à la région Centre, que l’oeil du coq se trouve au centre de la carte de France, que cet oeil est rond comme la lettre "o" du mot "coq" dont il est le centre.
On en déduit que le concept d’ouverture est associé au terme de centre, de milieu.
La vérité
On constate que le mot "vérité" est répété. À prendre au pied de la lettre: la vérité apparaît deux fois.
Les deux lectures
La dernière phrase indique que si, actuellement, on résout la charade de façon classique pour trouver la solution, ce ne sera pas le cas dans le futur, où il ne s’agira plus de devin-er, mais d’être sage, c’est-à-dire d’écouter.
La méga-astuce
Le sixième item de l’énigme nous donne cette méga-astuce : le terme d’éternité a la particularité de boucler sur lui-même par son initiale et sa finale (le "é" final est aussi le "é" initial). On se rendra compte en progressant dans les énigmes que la dernière lettre de la solution d’une énigme est la première lettre de la solution de l’énigme suivante.
A noter que le terme même de "méga-astuce" répond à la méga-astuce, puisque le "a" final de méga est aussi l’initiale de "astuce".
B - BourgeS
Remarques
- le mot "éternité" est en majuscules sans accents.
- de nombreuses tournures sont étranges:
- tournure compliquée pour mon premier (dire "le premier quart" aurait suffit)
- "précède" inutile (puisqu’on sait bien que mon premier vient avant les second et troisième)
- pourquoi le cinquième ne proteste pas ? pourquoi suit-il explicitement le quatrième ?
- pourquoi indiquer deux éléments qu’il suit alors qu’il aurait suffit de dire qu’il suivait le "a" (l’alpha romain) dans "rage"
- pourquoi le septième est dressé ? était-ce bien nécessaire pour trouver le S ?
- l’expression "alpha romain" peut désigner l’origine (alpha) latine (romain) : référence à l’étymologie.
- l’alternance des rimes (sauf pour le 6ème) age/in pourrait faire penser à la ville d’Agen.
- si on s’intéresse à l’étymologie des mots, on note:
- "trouver" : de "tropare" : composer, inventer un air, composer un poème
- "sage" : de "sapere" : qui a du goût
- sur l’illustration, le coq chante et porte une plume sur la tête
- une notion de temporalité semble apparaître: "il suffit" au présent, mais "ne sera pas affaire" au futur
IS et madits
"Il n’y a pas 36 ouvertures, il n’y en a qu’une dans le livre"
Le terme d’ouverture fait référence au fait que le livre n’a qu’un centre. 36 renvoie probablement à l’ensemble des caractères, alphabétiques et numériques, 26+10.
"De cette ouverture est né un coeur"
Le terme "cette", qui particularise l’ouverture, fait comprendre que le terme ne désigne pas un nom propre, mais un nom commun (on ne dirait pas "de ce Bourges").
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